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mardi 7 août 2012

Un peu d'introspection

Nous avons tous des points forts. Nous en connaissons certains, en ignorons d’autres, mais oublions fréquemment de les utiliser. Il est possible de se les réapproprier, afin de les intégrer dans notre mise en valeur personnelle et professionnelle.
Notre éducation a eu tendance à insister sur nos points faibles : « Tu as eu 10 ? Tu aurais pu avoir 12, quand même ! ». Nous sommes donc particulièrement conscients de nos manques, de nos faiblesses. Ceci est tellement vrai, que lorsqu’on demande à quelqu’un d’énoncer ses points forts, il est fréquent que la réponse soit : « je ne suis pas laid, … ou pas bête, … ou pas mauvais en … ».
Le travail que nous entreprenons avec les points forts met l’accent sur ce qui est utile, beau et efficace en chacun d’entre nous.
Un point fort est une donnée fondamentale de l’être, qui existe depuis l’enfance, plus ou moins consciente. Il est vécu comme une évidence. Cette sensation d’évidence nous conduit souvent à le minimiser, voire le mépriser. Ceci est d’autant plus dommageable qu’il représente un véritable différenciant pour celui qui le possède.
Ivan, 24 ans, est un organisateur-né. Il est capable de mettre en place un événement (anniversaire, inauguration …) rassemblant plus de 100 personnes, sans stress, comme en se jouant. Tout petit, déjà, il organisait des jeux sur la plage, des réunions de classe… Il vit avec ce point fort depuis toujours, à tel point qu’il ne le voit plus et considère que c’est une évidence, assez banale, sommes toutes. Alors que c’est un véritable différenciant pour lui, vu comme tel par les autres, qui ne possèdent pas, eux, ce point fort-là.
Les points forts d’un être se révèlent très tôt, pendant l’enfance ou l’adolescence et perdurent tout au long de la vie. Un point fort se formule par une phrase « Je suis… ».

Comment les identifier ?

Je passe en revue ma vie professionnelle et personnelle rapidement. J’identifie dix situations dont le souvenir est paisible et heureux. Il s'agit de quelque chose que j’ai bien fait, que j’ai aimé faire, que j’ai su faire de façon récurrente. Je note ces situations en quelques mots que j’ose formuler de façon positive et même superlative.
Je nomme le point fort qui m’appartient et que j’ai mis en œuvre. Chaque phrase commence par « Je suis …. ». Par exemple, "je suis excellent en, … passionné par, … un as de, … champion en … ». Excessif ? Pourquoi, puisque c’est vrai !
Je vérifie au travers de ma sensation physique, mon « tripomètre », que je suis vrai, ajusté à moi-même dans ce souvenir de ce que j’ai aimé faire, su faire et bien fait. Ceci se vérifie aussi souvent par la sensation qu’à côté de moi, les autres étaient également paisibles et heureux, et l’ont manifesté.

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